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We Gave A Party For The Gods And The Gods All Came (OS​.​050)

by Clair Obscur

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1.
Es War 04:05
2.
3.
Rain 04:03
4.
Cry No More 03:19
5.
6.
7.
8.
Blume 03:37
9.
10.
Decades 07:53
11.
... 03:29

about

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www.optical-sound.com/releases/os.050.php

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"We Gave A Party For The Gods And The Gods All Came" was published on CD in 2009 by Optical Sound. The album title is a reference to John Giorno’s print.

1, 2, 3, 5, 6, 7 music & lyrics Christophe Demarthe
8, 9 music & lyrics Thierry Damerval,
Christophe Demarthe, Nicolas Demarthe
4 music & lyrics Poison Girls
10 music & lyrics Joy Division

Christophe Demarthe, vocals, programming, keyboards
Nicolas Demarthe, guitars, bass guitar, keyboards
Bruno Dupont, drums, keyboards
Sabine Martel, backing vocals (It’ll Be Allright)
Aline Montfort, flute (Blume)

Recorded and mixed by Bruno Dupont at Studio
du Bras d’Or (Boulogne-sur-Mer) in August-October 2008
4, 8 Voice recorded by Mathieu Farnarier
Mastering, Norscq
Design, Pascal Béjean and Nicolas Ledoux
B/W photography, Pascal Béjean
Color photography, Florence Lebert

Many thanks to Sandy Amerio, Pascal Béjean,
Pierre Beloüin, Bruno Dupont, Mathieu
Farnarier, Guillaume Gesquière, John Giorno,
Lionel Grosheny, Jean-Dominique Grossard,
Florence Lebert, P. Nicolas Ledoux, Alex Louis,
Sabine Martel, Aline Montfort, Norscq,
Joachim & Nadine Vorwerk.

Avec le concours du Conseil Régional de Picardie,
du Conseil Général de l’Oise et de la DRAC Alsace.

Optical Sound — OS.050 — 2009

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PRESS
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FRANCE MUSIQUE
ELECTROMANIA
Ce qui est assez étonnant avec Clair Obscur, c'est d'abord la fraîcheur de leur musique. C'est un groupe qui s'inscrit toujours véritablement dans l'héritage de la new wave, mais c'est un groupe qui aussi se place quelque part dans la poésie sonore, quelque part dans quelque chose de très curieux. (...) "Mon ami mon frère" est très provocateur, très intéressant, très particulier, (...) très troublant par l'étrange message politique pervers qui s'en dégage. (...) Tous les morceaux du nouvel album de Clair Obscur sont à l'avenant. C'est un album remarquable.
Christophe Bourseiller, 19 mai 2009
sites.radiofrance.fr/francemusique/em/electromania/pres.php?e_id=20000010

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SIDE-LINE
Clair Obscur - We Gave A Party For The Gods And The Gods All Came
(cd Optical Sound)
This album from this cult French act is a nice surprise since apart from several re-releases and live albums we had not heard anything new from them for quite a long time now (more than ten years). This new release clearly is a good album and brings Clair Obscur back to the front of the avant-garde scene. Of course their music remain something very particular and unusual for the scene but it's also their trademark. From coldwave and industrial to orchestral and experimental, we get a collection of tracks that sounds like a compilation (some eighties sounding soundscapes here and there) but with a certain cohesion. There are two cover songs featured: a depressive and gloomy version of Joy Division's “Decade” and a more electronic cover of “Cry No More” (Poison Girls). Other noticeable tracks are the rather schizophrenic “It'll Be Allright”, the nice and gloomy “I Hope Your're Fine” or the funny “Mon Ami Mon Frère” (a techno bassline and 2nd degree French vocals). And since the band like to disturb, recycle and brings mystery, they also deliver new versions of two classical tracks from their early albums: the tense “The Last Encounter” and “Blume”.
(CF:8/9) CF, 03 June 2009
www.side-line.com/reviews_comments.php?id=42863_0_17_0_C

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MOUVEMENT
CD DE LA SEMAINE
We Gave A Party For The Gods And The Gods All Came
CLAIR OBSCUR
Label/distributeur : Optical Sound/Season Of Mist
A l’heure où la scène musicale n’en finit pas de voir resurgir de partout les piteux revenants des années 1980, Clair Obscur, fer de lance de la scène expérimentale française et européenne du début de cette décennie exsangue, publie un nouvel album. We Gave a Party for the Gods and the Gods all Came taillade au couteau les archétypes et les recettes – aigres et douces – des eighties.
La musique est un grand cimetière et la mode est aux zombies des années 1980 : ils surgissent de partout – quels que soient les genres, les tribus ou les courants, mauvais ou très mauvais. Hélas, ils ne font plus peur à personne. Pour survivre aujourd’hui, encore fallait-il ne pas mourir… C’est le cas de Clair Obscur, groupe français à dimension européenne – fer de lance d’un rock expérimental – entre performance et énergie punk, cold-wave et cabaret électronique. Les frères Demarthe ont eu beau creuser leur tombe en saccageant avec férocité et plaisir ce qu’ils construisaient, rien n’y a fait : passant d’un rock abrasif à des sonorités électroniques, de la musique de chambre au post-jazz , le fil du rasoir n’a pas saigné, toujours du bon côté. Fiers et cinglants, ils ont imaginé se consumer sur place et entrer de plain-pied dans la Légende… L’Histoire en a décidé autrement : en France, le rock n’a pas de Légende, rien que des histoires, courtes et mal écrites – celle de Clair Obscur sera alors longue et ciselée. Deux décennies et une poignée d’albums plus tard, voilà une invitation à une « party »… Mais nous n’y sommes pas invités, seuls les dieux, eux, le sont. Et ils vont être heureux… Car derrière ce visage grave et sombre se bricole une piste de danse, dalle après dalle, néon après néon, pierre à pierre – certaines fausses, d’autres mal taillées, mais toujours bien agencées. Les boules disco du spectacle mondial ont explosé sur le sol, quelques spots, deux-trois bouteilles, un gros son, un vieil ampli, une batterie, un laptop… Terminé la mousse et les hurlements. Les dieux mûrissent et deviennent exigeant – tant mieux pour nous. On danse, on écoute, on fredonne, on s’énerve, on s’apaise… la voix se tend et s’étend, devient corde sensible sur une reprise de Joy Division (Decades) en guise d’after, passe de l’allemand à l’anglais avant de retourner au français : non pas par souci d’opportunisme – le groupe participait déjà à la constitution de l’Europe musicale il y a vingt ans –, mais par besoin de sonorités et de matières… Un cruel mélange de genres… qui en déstabilisera plus d’un : fan de la première heure qui ne pourra résister à l’appel d’une dark disco ravageur et se trouvera désarmé face à la ritournelle conceptuelle Mon ami mon frère, fan de la nouvelle heure qui croquera à pleines dents la trop belle madeleine new-wave Es war ou croira au retour vers le passé du définitif The Last Encounter… On invente un présent aspiré par le futur. De la provocation : on taillade au couteau les archétypes et les recettes – aigres et douces – des années 1980. Pour en finir définitivement ? Dans l’attente d’un impossible dépassement de l’art ? Sans doute, mais alors les yeux dans les yeux, avec une fausse mélancolie et un doigt bien pointé vers les responsables de cette scène coulée dans un béton qui n’a jamais pris : eux ?… nous ?… coupables mais pas responsables… It’ ll be allright !
Juliette NOIRCEUIL, chronique du 24/06/2009
www.mouvement.net/site.php?rub=5&id=207965#

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XROADS
CLAIR OBSCUR ****
We Gave A Party For The Gods And The Gods All Came
(Optical Sound)
Retour à la lumière
Groupe séminal de la cold wave française des années 80, Clair Obscur, formé en 1981 par les frères Demarthe et Thierry Damerval, rejoints par Thierry Demerval, aura marqué durablement les esprits par la qualité de sa musique, un mélange de rock froid et métallique, de sons indus et de danse robotique qui lui aura permis de franchir les frontières de l’hexagone (avec la compil collector From Torture To Conscience du label mythique N.E.R. au coté de Death In June, In The Nursery ou Current) et d’acquérir le statut envié de combo culte. Après une poignée de singles, de maxis et d’albums de très haute tenue, Clair obscur rentre dans l’ombre à la fin des années 90 au grand dam de ses fans. Après dix années d’un trop long silence, il revient donc sur le devant de la scène avec ce superbe album impeccablement produit et enregistré. Chantées en allemand, en anglais et en français, les compositions s’imposent immédiatement par leur puissance. A l’instar du très impressionnant « Es War », diatribe écrite après l’élection de Sarko, qui ouvre les hostilités dans la langue de Goethe. « It’ll Be Allright » convoque le fantôme de D.A.F. (Deutsche Amerikanische Freundchaft), duo électro-rock teuton du début des années 80 et précurseur de la nouvelle vague actuelle. L’hypnotique « Rain » qui suit, évoque les riches heures d’un Wire tandis que les envoûtants « I Hope You’re Fine » et « This Song Is For You GPO », dédié à Genesis P. Oridge, artiste déjanté, tête pesante de Throbbing Gristle puis de Psychic TV, enfoncent le clou. Avec son long et ironique énoncé de noms d’hommes et de femmes politiques de notre douce France, « Mon ami, mon frère », chanson engagée, faussement dégagée sur une rythmique dansante, a tous les aspects d’un tube improbable. L’éthéré « Blume » navigue dans les plus hautes sphères et « The Encoutner » a l’apparence d’une jam instrumentale sauvage sous haute tension. Avec ses deux reprises de goût, le « Cry No More » des Poison girls, (groupe anarcho punk féministe formé autour de la chanteuse Vi Subversa et souvent associé à Crass) et le classique « Decades » de Joy Division, revu et corrigé à la mode velvet, ce disque marque le retour éclatant à la lumière d’un groupe tout bonnement indispensable et incontournable dans notre triste paysage musical français où le consensus mou règne en maître. Il nous avait sacrément manqué…
A ranger au rayon rock français d’exception
Phil Ross, juin 2009

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PREMONITION
CLAIR OBSCUR
We gave a Party for the Gods and the Gods all came
(Optical Sound)
Après une absence prolongée, de dix ans précisément (suite à la parution en 1999 de "Clair Obscur 2nd Generation"), les frères Demarthe ressurgissent, visiblement décidés à imposer de nouveau l'univers en demi-teinte de Clair Obscur. Ce faisant, ils offrent à un public avisé et fidélisé un album de choix, qui fait suite à la réédition par Infrastition d'"Antigone" et d'un live de l'époque, enregistrements majeurs et incontournables. Incontournable, cet opus l'est par conséquent tout autant et propose une dizaine de morceaux à l'intérêt constant, bien équilibrés entre cold-wave, élans électro mesurés et plages indus imparables. Des titres rageurs (Es war, It'll Be Allright), plus célestes (Rain qui évoque les Young Gods) ou superbement ironiques (la trame électro à la fois enlevée et rêveuse de Mon ami mon frère) s'invitent à la fête et apportent un plus à l'oeuvre de Clair Obscur, qui trouve en cet opus un renouveau qui, nous l'espérons tous, s'avérera durable et générera des sorties d'un niveau au moins égal sur le plan de la qualité. À cela viennent s'ajouter deux reprises de choix, le Cry No More des Poison Girls puis Decades de Joy Division, dont les Creillois ont pu côtoyer le leader avant sa disparition, qui complètent le tableau et achèvent de faire de ce disque un must de cette année 2009. Un album brillant donc, de caractère, parfait reflet de l'esprit d'un duo audacieux et talentueux.
William Dumont, mai 2009
www.premonition.fr/premod.php3?chroid=274004&vr=61&uid=100010&ta=8

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OCTOPUS
CLAIR OBSCUR
We gave a Party for the Gods
(Optical Sound)
Au début des années 80, Clair-Obscur faisait partie des pionniers d’un genre post-punk et trouvait dans l’urgence sociale des années 80 des liens évidents à tisser avec ses cousins anglais de Joy Division et de Wire. Quarante ans après, et malgré un long silence de dix ans et le succès de Cocoon, le projet solo de Christophe, rien n’a vraiment changé pour les Frères Demarthe. Clair-Oscur est toujours là, apaisé parfois ("I hope you’re fine"), en colère de temps en temps ("Es war"), ironique souvent (les « amitiés » politiques de "Mon ami mon frère"), mais avec toujours ce souci de décalage stylistique qui lui permet sur un même album de rendre hommage à Genesis P.Orridge ("This song is for you GPO") ou à Joy division ("Decades"), de charger la barque punk-industrielle ou dark-folk (la reprise de leurs vieux morceaux "The last encounter" et "Blume"). Clair-obscur, comme son nom l’indique.
Laurent Catala, mai 2009
www.octopus-enligne.com/template.php?css=sommaire&page=oursinse

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ELEGY
CLAIR OBSCUR
WE GAVE A PARTY FOR THE GODS AND THE GODS ALL CAME
OPTICAL SOUND / SEASON OF MIST
Depuis 1981, Clair Obscur sort des sentiers battus, mêlant compositions froides et post punk et théâtralité animale sans cesse renouvelée. Après moult rééditions et autres compilations de luxe (le superbe double LP , Collection Of Isolated Tracks / 1981-1988), les frères Demarthe nous livrent enfin la suite de Nulle Aide… paru en 1999. Cela valait le coup d’attendre car Clair Obscur est aujourd’hui à son meilleur, plus physique et enragé que jamais. We gave a Party for the Gods and the Gods all came est on ne peut plus varié -de la cold wave à l'indus old school, en passant par le folk acide et la pop acidulée -, comme s’ils avaient voulu mettre sur ce disque tout leur savoir-faire musical, avec les différentes palettes et genres musicaux qu’on leur connaît. Pour exemple, “ I hope you're fine ”, très Clair Obscur de la fin des années 80 dans sa structure et son atmosphère, avec sa légèreté apparente et sa mélancolie sous-jacente, nous comble de ravissement. Plus évidents, l’obsédant et plus brut "Mon Ami Mon Frère" où le groupe se déclare ironiquement ami et frère avec toute la scène politique socialo-UMPiste de l’hexagone, ou bien les tubes "Es War" (une réaction épidermique à la victoire de Sarkozy en mai 2007) et “ Rain ”, tendu comme du Wire ou du Suicide armé de guitares. Quant à l’hommage à Genesis P.Orridge, "This song is for you GPO", il rappelle effectivement et immanquablement le deuxième album de Psychic TV, Dreams less sweet, avec ses arrangements pleins de douceur et une voix détachée soulignant de manière presque perverse la morbidité du propos.
Ajoutons que sur cet album conviant et comblant tous les Dieux, Clair Obscur recrée trois de ses anciens titres, le génial “ Blume ”, le rugueux et industriel “ The Last Encounter ” ou “ Mercredi ” qui est elle-même une reprise du “ No more crying ” de Poison Girls, transfigurée ici pour son meilleur. Enfin, les Demarthe se risquent même à reprendre le plus beau titre de Joy Division, “ Decades ”, de manière presque méconnaissable car quasi sereine. Non vraiment, si vous ne connaissez pas encore Clair Obscur, commencez par celui-ci, vous ne le regretterez pas !
Yannick Blay, mars-avril 2009

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D-SIDE
CLAIR OBSCUR
We gave a Party for the Gods and the Gods all came
(Optical Sound)
Silencieux depuis une décennie, Clair Obscur avait entamé son retour par la scène ces dernières années, les frères Demarthe se retrouvant dans une configuration dépouillée pour jouer leurs anciens morceaux dans des versions minimales et glacées. Pourtant, et c’est tant mieux, We gave a Party for the Gods and the Gods all came, s’il s’inspire ouvertement de cette experience, n’est pas un simple exercice de nostalgie mais bel et bien un véritable nouvel album. Plus rock et électronique qu’à l’accoutumée, Clair Obscur vise à l’immédiateté et efface d’emblée toutes ces années d’absence. Car We gave a Party for the Gods and the Gods all came aurait très bien pu être la suite de Rock, sans la formation classique qui les accompagnait alors. Avec un clin d’œil direct à l’époque (« Cry no More », une reprise des Poison Girls déjà reprise sous le titre de « Mercredi » sur Rock et ici limitée à une guitare et une voix), et même au passé ancien à travers deux nouvelles versions polaires de « Blume » et « The Last Encounter » et une reprise du « Decades » de Joy Division, Clair Obscur ferme la boucle et peut explorer des ambiances douces et mélancoliques (« I hope you’re fine », « This Song is for you GPO ») ou plus puissantes (« Es War »), et même s’essayer à la politique avec la litanie electroclash de « Mon Ami mon Frère ». Quel plaisir de retrouver Clair Obscur aussi inspiré !
Jean-François Micard, mars-avril 2009

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STNT
CLAIR OBSCUR
We Gave A Part For The Gods And The Gods All Came
Cd Optical Sound 2009
Dix ans après leur dernier effort, et surfant sur la vague de la réédition (superbe idée signée Infrastition) de plusieurs de leurs albums dont certains sont de véritables classiques, cultes et précieux, les frères Demarthe nous offrent, sous la forme de ce nouveau disque étincelant et régénéré, une œuvre superbe et majeure, qui remettra à leur place nombre de formations se réclamant d'un courant cold inégalement maîtrisé, et investi, par les groupes auxquels il sert de tremplin dans l'élaboration d'un univers personnel et un tant soi peu original. Ici, l'originalité est de mise, la surprise aussi, Christophe et Nicolas s'écartant nettement des penchants symphoniques d'antan pour imposer une trame cold sauvage, riche en guitares furieuses et doté de touches électro aussi discrètes que bien utilisées. Et la maîtrise, s'agissant de briscards comme ces Creillois déjantés et inspirés, est de toute évidence totale. En outre, et c'est là une preuve de l'intérêt suscité par cet opus, le Conseil Régional de Picardie, le Conseil Général de l'Oise et la DRAC Alsace ont apporté leur concours pour les besoins de cette réapparition qui, je l'espère, durera tant ce nouvel album porte en lui de gros espoirs et la marque d'un groupe qui n'a désormais plus rien à prouver, en atteste le contenu offert ici. Revenons-en donc aux morceaux en écoute, à commencer par ce Es war chanté en Allemand, fait d'une étoffe électro-cold/rock puissante, déterminée et porteuse d'un groove diabolique, sur lequel les frangins nous servent des voix entremêlées du meilleur effet et qui constitue une entrée en matière magistrale. Exit les plages apaisées et quasi-orchestrales de leur première ère, place maintenant à un climat nettement plus colérique, non dénuée d'une certaine sensualité. On perçoit celle-ci sur It'll be allright , aussi probant que le morceau d'ouverture, sur lequel elle précède un moment très cold, d'esprit punk dans le chant aussi. Avec, comme à l'accoutumée sur ce disque, des guitares tranchantes et géniales. C'est ensuite la basse qui mène la danse, une danse endiablée, sur un Rain mécanique, au chant exaltant et qui, après un break atmosphérique bien senti, relance la machine à l'aide de ces guitares une fois de plus significatives, avant que le duo se fende d'une reprise du Cry no more des Poison Girls splendide, à la délicatesse électro-acoustique de toute beauté, à la fois brute et sensible, saisissante. I hope you're fine (for A) nous régale ensuite de sa trame électro-rock, assez ouvertement poppy, ornée de bruitages obsédants venant souligner ce chant toujours aussi plaisant, à l'aise dans tous les registres abordés, puis le côté plus symphonique de Clair Obscur pointe le bout de son nez sur This song is for you GPO , posé et contemplatif, aussi aboutie que ce qui précède. Et ce n'est pas fini ! En guise de septième titre, Mon ami mon frère , ironique à souhait et qui s'en prend à des personnages tristement connus, remporte les suffrages non seulement de par son contenu textuel, mais aussi par le biais d'une trame musicale captivante, à la fois aérienne et massive, toujours mise en valeur par les grattes cinglantes de Nicolas. Arrive ensuite Blume , qui si je ne m'abuse figurait déjà sur les albums d' époque et qui sert en ce sens de lien, parfaitement placé, avec ce passé lui aussi déterminant. Un morceau qui allie parfaitement ambiance sereine et touches plus sombres...une sorte de Clair-Obscur, en quelque sorte, superbe. Superbe, comme le climat dérangé et grinçant qui anime The last encounter , exercice indus-noise fulgurant auquel je ne connais guère d'équivalent, et comme cette reprise, la seconde sur cet album, du Decades de Joy Division. Une réinterprétation qui par sa douceur et le climat unique qu'elle véhicule, permet au titre d'origine de trouver une seconde jeunesse, et ferme superbement la marche triomphale de ce disque en tous points parfait. Ferme ? Non, pas tout à fait puisqu'après un petit moment de silence, nous avons droit à un bonus track du même niveau que ce à quoi il fait suite. Un titre intriguant, qu'on pourrait qualifier d'électro-indus-noise digne des groupes les plus déjantés de cette mouvance, que Clair Obscur relègue d'ailleurs au second plan tant cet album offre une portée qui incite à une écoute exclusive. Un sans fautes, et, il me faut le dire, une œuvre parfaite, au niveau de laquelle il sera, en cette année 2009, bien difficile de se hisser.
Astero (09/04/2009)
www.stnt.org/chronique.php?i=2101

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RELEASE MAGAZINE
French veterans Clair Obscur back at it again
March of this year will see a new album from France's preeminent avante-garde ensemble, Clair Obscur on Optical Sounds Records. "We Gave a Party for the Gods and the Gods all Came" is the first new work by the band since 1994's "Rock". Long regarded as one of the visionary lights of the French cold wave movement of the 1980:s, Clair Obscur's albums have veered all across the musical spectrum from monstrous experimentalism to full on orchestral tomes laden with a uniquely continental sense of despair.
In the late 90:s, the band issued an album under the name CO2 which garnered minor notice from the European press but did not have the impact their earlier works easily summoned. A stranger bunch of musical oddballs would be neigh impossible to unearth. As to who is playing in this particular version of Clair Obscur, only two names have been proffered: founders Christophe Demarthe and Nicholas Demarthe.
February 12, 2009 | By: Peter Marks (Portland, Oregon USA)
www.releasemagazine.net/news.htm

credits

released January 23, 2009

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Optical Sound France

Optical Sound is a hybrid and atypical, furtive and mobile structure that draws its own boundaries between experimental music and contemporary art. Long before the musicians' exodus to the more inviting regions of the visual arts - record crisis compels and insatiable thirst for novelty - Optical Sound has been working since 1997 on interdisciplinary mixing

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