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Olivia Louvel, who you might remember from her work with Paul Kendall under the The Digital Intervention moniker, has just launced two new videos taken from tracks on her April 2008 released album "Lulu in suspension". You can view thevideos for "For love" and "Chicago" below. Composed, programmed and performed by Olivia Louvel "Lulu in suspension" also holds Kendall's voice on "The New Blonde". The release was mixed by Paul Kendall in The Boiler Room and in The Thin Line, West Sussex, UK. That's right, the studio of Alan Wilder (Recoil).

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Il y a dans les disques de Olivia Louvel autant de pénombres et de lumières diffuses que dans les ruelles des films de Fritz Lang. Et l’on trouve dans ses compositions une autre notion du temps, une autre notion de la musique électronique, à qui elle donne aujourd’hui une nouvelle voix.

Qualifiée tour à tour de «digitale diseuse», d’ «electronic diva», parfois comparée à une «Björk Mutante», Olivia Louvel revient aujourd’hui dans les sphères de l’ambiant expérimental, après deux albums, le premier réalisé par Paul Kendall sous l’avatar The Digital Intervention (” Capture”  paru en 2003 sur le label Ici d’Ailleurs) et sa première réalisation “Luna Parc Hotel” sorti sur le label Autrichien  Angelika KÖhlermann (2006).

Intense, vibrante et souvent improbable, Olivia Louvel a su se forger une personnalité musicale hors pairs.Elle livre ici aujourd’hui son travail le plus étonnant, une fable musicale inspirée par Louise Brooks et son livre “Lulu in Hollywood”.

Star étrange des années phares du film muet, Louise Brooks sert aujourd’hui de point de départ à « Lulu In Suspension », un parallèle écorché avec la vie de l’actrice transposée dans le théâtre contemporain d’Olivia. Une scène ouverte sur un monde où l’auditeur est transporté de Hollywood à Berlin, sans filet, sans références, comme le témoin d’une avance rapide sur le film d’une vie. Celle d’Olivia et de Louise Brooks, intimement mêlée dans une intrigue multiface, où la petite française chante un “Hollywood Babylon”, où le spectre du Berlin des années trente transpire la Californie de David Lynch.

Paul Kendall a mixé l’album, on retrouve ici la finesse de ses traitements sonores.
Récit d’une lente dérive, autant sonique  qu’historique, « Lulu In Suspension »  transcende l’exercice de style et dépasse l’idée de la bande son virtuelle, pour nous offrir un voyage dont seul la voix unique d’Olivia vous montrera la sortie.

Stéphane Hervé
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Olivia Louvel - Lulu In Suspension Optical Sound
"I do not behave, I just enjoy"; trotzdem sind es meist halbtote Grooves, die uns durch Louvels erdachte Glamourwelt führen und ihr Alter Ego Lulu zu jedem Hedonismus verführen. Wäre da nicht das getragenes, semi-nuttige Englisch der Französin mit charmantem Akzent, das zu warnen scheint vor dem Bösen im Dunkeln, vor dem Leid nach der Freude und der Zwietracht nach dem Kuß. Weniger ausgeklügelt, aber teilweise spannender und um einiges bedrohlicher als z.B. Portishead, textlich um etwas depressiver und kaputter. Liebe bleibt verschmutzt oder bezahlt und wenn überhaupt poppt das Glück frühestens am Morgen auf. "Let's go to a club somewhere in Berlin ... she's living all the time in suspension". So sieht's aus, das Paradies liegt nicht im Staub und nicht im Gold, erkennen würde sie es eh nicht. Angenehmes Album, sehr schönes Digipack. Endet mit verdammt feinen vier Minuten-Version des Stückes "Das Blut", bedrückender wirds bei Lynch auch nicht.
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ed ****De:Bug

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